Les partis politiques de l’opposition dans la province du sud Kivu réitèrent leur soutien de barrer la route à toute forme des manœuvres visant à faire changer ou réviser la constitution.
Déclaration faite lors d’une interview exclusive accordée à CONGO UNI MEDIA.COM jeudi 28 novembre 2024.
CIKURU MUDOSA, secrétaire exécutif du parti politique « Engagement pour la citoyenneté et le développement ECIDé » parti cher à l’opposant Martin fayulu, pense qu’il s’agit tout simplement d’une mauvaise interprétation pour Félix TSHISEKEDI de l’article 217 de la constitution.
Selon lui , cette disposition ne donne aucune possibilité au chef de l’État de céder une partie du pays comme le prétend le chef de l’État Félix TSHISEKEDI pour manipuler la population congolaise par contre cet article parle des accords et des traités, lesquelles ne peuvent dans aucun cas être engagés que par le peuple lui-même par voie de référendum car, il s’agit là d’une souveraineté.
Pour lui, Félix TSHISEKEDI a utilisé cette disposition (art217) dans l’objectif de faire oublier au peuple ses promesses fondées sur la démagogie aussi voir s’il peut tenter un coup d’État après expiration de son dernier mandat, déplore cikuru mudosa.
» Lors de sa prise de pouvoir pour son dernier mandat il avait promis plusieurs choses axées sur 6 piliers ,10 mois après il ne se souvient plus de ces 6 piliers , il change tout, il commence a parlé du changement de la constitution pour lui-même, nous disons qu’il y a anguille sous roche » a-t-il martelé.
Il pense que si le président de la République campait sur son chantier là voulant à faire manipuler la population en utilisant l’article 217, les congolais risqueraient de conclure l’hypothèse selon laquelle soit, le chef de l’État a déjà conclu des accords secrets avec les ennemis du pays en toute violation de la constitution car insiste t’il , seule la population congolaise peut décider sur sa souveraineté et non une poignée d’individus assoiffée du pouvoir au nom de leurs intérêts mesquins.
» Alors, s’il a signé des accords pour céder une partie de notre pays aux agresseurs donc on va le surveiller de tout prêt et à ce moment là on doit l’opposer l’article 165 de la constitution.
Néanmoins, cikuru MUDOSA rappelle selon lui que la démarche du chef de l’État Félix ANTOINE TSHISEKEDI visant à changer la constitution a trois objectifs notamment,1 laisser aux belligérants certaines localités occupées illégalement, 2 faire sortir le verrou de l’article 220 pour s’éterniser au pouvoir et l’objectif troisième c’est de chercher à imposer une dictature dans la partie Ouest de la RDC, révèle ce haut cadre de l’opposition dans la province du sud Kivu en RDC.
À la question de savoir ,s’il ne fallait pas laisser la chance au peuple congolais qu’il décide comme il est suggéré par le commandant suprême, le secrétaire exécutif de l’ ECIDé rappelle que le peuple congolais a déjà donné sa position aussitôt il a désapprouvé publiquement tout changement de la constitution du pays par la voie des médias et réseaux sociaux avant le début imminant des manifestations sur l’ensemble du pays.
» Le peuple a déjà tranché, en effet, il veut l’amélioration de sa condition de vie, la prise en charge des enseignants en leur payant un salaire leur permettant de nouer les debouts du mois , la construction des routes car aujourd’hui le pays n’existe plus à cause du manque criant des routes à l’intérieur comme à l’extérieur de notre territoire national, les congolais veulent la baisse du taux de dollars et le partage équitable des richesses du pays ».
Revenant sur la décision des Gouverneurs de 26 provinces que compte la RDC qui ont opté à l’unanimité de soutenir le changement de la constitution lors de la 11 ième réunion de la conférence des Gouverneurs qui se tient à kàlemi sous le guide de Félix ANTOINE TSHISEKEDI président de la République démocratique du Congo, notre source precise qu’aussitôt, tous ces gouverneurs devraient aussi démissionner aux postes qu’ils occupent chacun dans sa province.
Il crois également qu’il s’agit pour les Gouverneurs une manière de satisfaire leur chef.
Par Innocent Bubake