Plusieurs organisations humanitaires qui œuvrent dans le groupement de Kalonge en territoire de Kalehe au Sud-Kivu, ont été contraintes de quitter la région en raison de la détérioration de la situation sécuritaire. Les défenseurs des droits de Kalehe alertent sur la présence de groupes armés qui sèment la terreur dans la région.
Les défenseurs des droits de Kalehe signalent une recrudescence des violations des droits humains dans la région.
Les cas d’assassinats, arrestations arbitraires, intimidations et menaces se multiplient, créant un climat de peur parmi la population locale.
Cette situation a atteint un point critique depuis l’assassinat d’un défenseur des droits humains en septembre dernier par des éléments se réclamant du groupe armé « Wazalendo »
Face à cette situation alarmante, les défenseurs des droits de Kalehe appellent les autorités à renforcer les mesures sécuritaires à Kalonge.
Ils demandent une action rapide pour neutraliser les groupes armés qui opèrent dans la région et protéger la population civile.
Par ailleurs, ils soulignent l’importance de garantir la sécurité des travailleurs humanitaires qui sont essentiels pour apporter une aide vitale aux populations vulnérables.
Le départ des organisations humanitaires de Kalonge a un impact désastreux sur l’assistance humanitaire dans la région.
Les populations déjà fragilisées par les conflits armés se retrouvent privées d’aide vitale, notamment en termes d’accès à l’eau potable, à la nourriture et aux soins de santé.
De plus, la présence de ces organisations était essentielle pour lutter contre la malnutrition et les épidémies dans la région.
La fuite des organisations humanitaires laisse les communautés locales dans une situation d’isolement et de vulnérabilité accrues.
Privées de soutien extérieur, ces populations se retrouvent seules face aux violences et aux exactions des groupes armés.
La protection des civils devient une urgence absolue dans ce contexte de crise humanitaire.
En somme, la détérioration de la situation sécuritaire à Kalonge dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu a contraint plusieurs organisations humanitaires à plier bagages, laissant les populations locales sans aide vitale.
Les défenseurs des droits de Kalehe appellent les autorités à renforcer les mesures sécuritaires pour protéger la population civile et permettre le retour des organisations humanitaires.
Il est urgent d’agir pour mettre fin aux violences et garantir l’accès à l’assistance humanitaire pour les populations les plus vulnérables.
Rédaction centrale