Au total, 866 personnes sont décédées du mpox en Afrique depuis le début de l’année selon un dernier bilan ce jeudi 3 octobre de l’agence sanitaire Africa CDC, qui a affirmé que «l’épidémie n’est pas sous contrôle» sur le continent. Quelque 34.297 cas ont été recensés depuis janvier à travers les cinq régions africaines, dont 38 au Ghana où la maladie n’avait pas encore été repérée jusqu’ici, a précisé l’agence sanitaire de l’Union africaine.
Cela porte à 16 le nombre de pays africains où le mpox a été officiellement détecté, selon l’Africa CDC. «L’épidémie n’est pas sous contrôle», a déclaré Dr Jean Kaseya, directeur général de l’Africa CDC lors d’une conférence de presse. Environ 2500 nouveaux cas hebdomadaires ont été recensés ces dernières semaines, a-t-il ajouté, déplorant également que le taux de tests pour confirmer la présence de la maladie reste «trop faible».
Le mpox, appelé auparavant variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais se transmet aussi entre humains, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées. La recrudescence du mpox sur le continent et l’apparition d’un nouveau variant (clade 1b) ont poussé l’OMS à déclencher mi-août son plus haut degré d’alerte mondiale.
Le clade 1b a été recensé en RDC, au Burundi, au Kenya, en Ouganda et au Rwanda, selon l’Africa CDC. Le lancement de la campagne de vaccination en République démocratique du Congo (RDC), épicentre de l’épidémie, initialement prévu mercredi, a été retardé sine die par les autorités sanitaires congolaises. Elle devrait commencer dans deux jours, a affirmé Jean Kaseya aux journalistes. Le Rwanda a commencé à vacciner le 17 septembre.
Ben Bulambo/ Congo-Uni Média